L’occasion s’est présentée pour moi lors d’un stage d’expérimenter la technique du bronze. Je m’intéressais alors à la Vanité et je venais de terminer la sculpture d’un crâne. Lorsque j’ai entamé la sculpture en bronze, le modelage s’est fait de manière intuitive. Ramené au reste de ma production, ce petit objet en bronze à l’allure carnassière s’est retrouvé orphelin, ne trouvant pas sa place dans l’ensemble du travail.
Ce n’est qu’à partir du moment où j’ai mis en place la pièce Aiming for the top each and very time, que le bronze a pu s’intégrer à l’ensemble de ma production. Son coté relique s’est révélé être une métaphore du trophée. Tout comme la série des coupes, le bronze aborde la question de la Vanité. Parce qu’il n’a pas de forme définissable, ni attributs particuliers, ce bronze demeure un objet énigmatique. Parce qu’il tient dans une main, il sera un trophée.
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