dimanche 4 avril 2010

Ode to Samuel B.

Parfois j’ai envie de dire ce qui me passe par la tête,
j’ai envie de crier ma haine du monde que j’observe,
mais je n’ai plus beaucoup de volonté voyez-vous.

Parfois j’en ai marre qu’on m’expose la science infuse,
ou l’inéluctable savoir propre à certains sages (ou singes),
que l’on m’expose comme évidence les écrits des fins penseurs de notre siècle.
Tous sont dotés d’énigmes que seuls les plus avertis pourraient décoder.
 Ils sont marqués de signes que je ne comprends pas.
Et puis Parfois je voudrais écrire des choses que je ne maîtrise pas,
dont je ne connais pas vraiment la signification,
les nuances ou les retombées,
de grands mots adultes et irresponsables.
Et puis ça m’arrive et je le fais.
D’ailleurs je ne relis pas,
et je n’ai pas relu ce que je viens d’écrire.
Parfois je voudrais inventer une chansonnette enjouée,
celle que je fredonnerai à chaque fois que je me sentirai torturée des méninges.
Je voudrais écrire un nouveau refrain pour palier à mes humeurs.
Mais c’est toujours le même qui revient,
un peu insipide, un peu naïf, un peu ironique ;

 « Tous ensem-ble, il me sem-ble, qu’on pourrait changer le mondeeee…
De jour en jour, de cœur en cœur, par des gestes d’amouuur…
Tous ensem-ble, il me sem-ble, qu’on pourrait changer le mondeeeee !
En changeant tout d’abord son coeeeuur !  En changeant tout d’abord son coeeeuur ! »

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